vendredi 1 janvier 2100

Présentation générale du site

 N'oubliez pas de lire chaque mois mon nouveau billet    


Vous trouverez avec les onglets en haut de cette page, des liens ordonnés vers mes documents techniques, qui sont également mis en file chronologique ainsi qu'en liste par sujet (dans la colonne de droite sur cette page, plus bas après la liste des pages les plus consultées).  L'accès par les onglets offre une présentation différente, qui  vise à rendre plus conviviale et plus logique l'accès à ces documents. J'expose dans ces écrits les résultats des analyses que je fais avec une approche totalement indépendante. Il n'y a que la vérité des faits scientifiques qui me motive; je n'ai pas d'intérêts personnels, ni de lien direct ou indirect avec quelque partie liée à ces sujets.

N'hésitez pas à ajouter des commentaires et/ou des questions, directement sur ces pages si c'est d'intérêt général. Si par contre vous souhaiter me contacter plus directement, vous pouvez m'envoyer un courriel: -->  
durand.marc@uqam.ca

J'ai commencé en décembre 2010 à analyser la question de ce qui est communément appelé "le gaz de schiste".  Je ne rejette pas cette appellation qui est entérinée dans le langage courant, ainsi que dans la dénomination des commissions d'enquête que le gouvernement a créées pour ce sujet (ÉES, BAPE, etc.). Il y a cependant une expression plus scientifiquement juste: les gisements d'hydrocarbures de roche mère, que j'emploi pour le nom de ce site et pour la majorité de mes documents.

On désigne ces nouvelles ressources comme des gisements non conventionnels de pétrole et de gaz, car tant par leur nature géologique que par la méthode d'extraction employée (la fracturation artificielle requise), ils sont bien distincts des gisements conventionnels d'hydrocarbures. Les impacts économiques et environnementaux très négatifs qui en résultent sont également très différents.

À partir de 2011, j'avais mis en ligne mes documents sur cinq sites Facebook créés à cette fin:
www.facebook.com/gazdeschistewww.facebook.com/gazdeschiste2 , www.facebook.com/PetroleDeRocheMerewww.facebook.com/DebatScientifiqueGazDeSchistele cinquième site pour les versions en anglais de mes documents: https://www.facebook.com/shalegas, ainsi que des présentations en vidéo qui sont placées sur  YouTube.
Mon profil scientifique se retrouve sur Research Gate


Certains lecteurs s'objectent à utiliser Facebook; de plus ce type de site peut se trouver bloqué dans des lieux de travail d'utilisateurs qui oeuvrent dans des instances du gouvernement, etc. J'ai donc repris ici mes documents les plus importants. Ces pages constituent un site qui permet un classement plus ordonné de mes documents. Depuis 2018, je n'encourage plus du tout l'utilisation de Facebook  étant donné leur mode intrusif et mercantile de vente à des tiers des métadonnées engendrées par les utilisateurs. Mes anciennes pages Facebook restent actives, mais mes nouveaux documents seront dorénavant publiés sur ce site-ci, lequel est totalement ouvert et il n'exige pas que les utilisateurs s'inscrivent, contrairement à Facebook.

Je tiens à remercier tous mes fidèles lecteurs. J'ai créé ce site spécialisé le 1er août 2014 en espérant qu'il soit utile à la compréhension des questions techniques reliées aux gisements de roche mère. Je suis heureux de voir qu'il remplit ce rôle auprès d'un nombre toujours croissant. En août 2015, 
un an après son ouverture, il y avait eu 20 000 vues. Après deux ans, la fréquentation a augmenté de façon significative, notamment en 2016 où il y a eu 10 000 vues par mois comptabilisées sur ce site. Le total cumulatif a dépassé 100 000 vues à la mi-juillet 2016, puis 200 000 en mai 2017, pour finalement dépasser 345 000 en juillet 2021.

Au Québec la fracturation hydraulique est maintenant interdite dans le schiste des Basses-terres du St-Laurent et la menace sur Anticosti a également été écartée; ces deux sujets ne sont plus dans l'actualité. En 2020 moins de lecteurs du Québec fréquentent ces pages, mais mon site rejoint maintenant des lecteurs de partout dans le monde. Les problèmes techniques et environnementaux reliés à la fracturation des gisements d'hydrocarbures disséminés dans leur roche mère sont universels. L'expérience d'ici peut servir aussi ailleurs.

La question de la fracturation hydraulique et de l'exploration pour la recherche d'hydrocarbures a finalement été réglée au Québec. La dernière tentative des promoteurs a été présente le dossier de GNL au Saguenay en 2020 et 2021. Il reste encore dans le paysage d'ici des poursuites intentées devant les tribunaux par des promoteurs déçus.





samedi 13 juillet 2024

Des irresponsables à tous les niveaux

Le Devoir publie ce matin un article  Les puits de gaz de schiste forés et fracturés au Québec laissent toujours fuir du méthane. J'ai placé un commentaire très écourté vu les restrictions du journal relatives à la longueur des lettres acceptées. Voici le texte entier que j'ai rédigé suite à la lecture de cet article.

Voici un bref résumé de la gestion locale du dossier « gaz de schiste » depuis 15 ans. Au début on a un petit groupe de promoteurs qui sont encouragés et aidés par des fonctionnaires à Québec (octroi de permis à prix ridicule, contributions financières directes d’Investissement Québec, etc.). Il n’y a là que pure spéculation car aucun des puits ne démontre qu’il peut être rentable, ni dans le shale d’Utica (Basses-terres du St-Laurent), ni à Anticosti. Deux BAPE, deux ÉES plus tard, les études et leurs conclusions évidentes démontrent qu’il n’y a aucune rentabilité possible pour la société au Québec dans ces projets d’un autre siècle. C’est finalement en avril 2022 que le gouvernement prend le virage à 180 degrés qui met fin à l’octroi de tout nouveau développement d’exploration et de forages. Les promoteurs se disent floués et intentent des poursuites qui bloquent actuellement toutes les interventions sur les dizaines de puits existants, dont les 18 puits fracturés. 

La loi 21 du 12 avril 2022, ne règle qu’une partie du dossier : elle change la politique d’avant qui encourageait le développement d’un illusoire filière d’exploitation d’hydrocarbures sur le territoire du Québec; c’est maintenant une interdiction pure et simple. Mais ce dossier n’est pas clos pour autant. Outre les poursuites qui ne sont que de l’esbrouffe temporaire, le vrai problème demeure l’existence des puits forés. J’ai écrit de nombreux textes depuis 2010 pour expliquer qu’un puits fracturé ne disparaît jamais une fois foré. Il est impossible de remettre le massif rocheux rendu perméable (shale fracturé) à l’état de très faible perméabilité qu’il avait dans son état antérieur. Même bouchés, ou fermés « définitivement » ces puits se détériorent dans le temps et le méthane (et les autres composés présents) vont trouver des chemins vers la surface. C’est très facile et peu couteux de casser un œuf, mais c’est extrêmement couteux, donc en pratique impossible, de recoller les fragments de coquilles pour le remettre à l’état d’avant. La problématique est comparable avec le shale fracturé.


Dans le texte de l’article, M. Brullemans souligne à juste titre qu’il y a deux types de fuites : a) celles qui sont dans le puits lui-même et qu’on mesure au tube d’évent;  b) celles qui migrent dans les fractures du roc en dehors du puits. Des travaux de fermeture « définitive » d’un puits peuvent pour un temps réduire ou stopper les fuites que le ministère mesure avec l’installation de débitmètres à l’évent, mais il est à toutes fins utiles impossible d’intervenir sur les autres fuites, autour et entre les puits. Leur simple détection et mesure est déjà très problématique. Cela implique que les mesures des fuites quand on se limite à la technique des inspecteurs du gouvernement, sous-estiment grandement le volume réel des fuites. Cette grande sous-estimation a été démontrée par des survols avec détecteurs des vastes champs d’exploitation aux USA.

 

 J’indique fermeture « définitive » avec des guillemets le mot « définitive », car on intervient pour fermer un puits que sur une petite section de son tubage. Le bouchon dans le tube en profondeur, la soudure d’une plaque d’acier sur un tubage scié à un mètre sous la surface du sol, le tout recouvert de terre fait certes disparaître la partie visible de l’ouvrage, mais un puits fracturé c’est >1000 m de long. Une fois bouché, ce n’est plus inspectable, ni entretenu; cela se corrode dans le temps. Ces obturations ne dureront qu’un temps; les fuites reprendront périodiquement après chaque réparation de réparation. Tant qu’il restera du gaz mal contenu dans le grand volume de shale fracturé, il y aura des fuites. La loi 21 règle le cas des puits futurs qui ne seront donc pas forés, mais elle ne règle en rien le cas des puits du passé. Après avoir lancé de façon irresponsable l’octroi de permis de forages il y a quinze ans suite aux évaluations trompeuses des développeurs privés, le gouvernement se fourvoie actuellement avec deux autres erreurs : la plus évidente est d’offrir des compensations financières à ceux qui ont créé ces problèmes. Quand les gouvernements partout dans le monde ont compris que les cigarettiers avaient menti quant aux liens entre leur produit et les cancers du poumon des fumeurs, ils ont poursuivi en dommage les compagnies responsables et leurs dirigeants.


La deuxième erreur est de continuer à croire que les fuites des puits disparaitront avec leur fermeture « définitive ». Au contraire, le cout de gestion des puits va se poursuivre et sans doute croitre dans le temps. J’estime que chaque puits va couter plus cher à la société que son cout initial de construction. Il est impératif d’inscrire au passif de l’État un minimum de $10M /puits, si le gouvernement accepte le transfert du puits à son bilan. Idéalement il faudrait que l’exploitant de chaque puits demeure responsable des couts de gestion pour toujours. Ce n’est évidemment pas le modèle économique réel de cette industrie qui est plutôt : take de money and run away.


Au bas de l'article il y a dans un encart un paragraphe qui évoque la possibilité que le gouvernement accorde une exception à l'obligation de fermeture dans le cas où un de ces puits serait proposé pour y faire du stockage de CO2. Le type de roc où il serait envisageable de faire du stockage de CO2 est tout à fait à l’opposé des caractéristiques du roc où on a ciblé le shale. Il s’agit là d’une manoeuvre dilatoire d’un promoteur bien connu qui a déposé au ministère cette proposition de projet pilote laquelle n'a scientifiquement aucun sens.


Dans ce texte A. Shields indique que le MEIE a refusé d'identifier le promoteur en question par mesure de confidentialité. Depuis quinze ans dans tous les dossiers de forages les fonctionnaires des ministères impliqués ont diligemment maintenu eu en très haute priorité la protection de confidentialité des actions et demandes des intérêts privés qui ont créé ces immenses gâchis. Protéger les intérêts privés au détriment de l'intérêt public demeure leur politique, parfois bien au-delà de ce que le client demande, car Questerre a déjà depuis des mois annoncé ce projet; il est donc risible que le MEIE refuse cette information au journaliste.


Le titre de mon texte contient le mot irresponsables qui à prendre dans tous ses sens, à commencer par le fait que les hauts fonctionnaires qui ont géré le gâchis du dossier gaz de schiste à Québec ont droit le plus souvent à l'anonymat et ne seront jamais tenus responsables de quoi que ce soit.

dimanche 9 juin 2024

L'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste

Le Québec a opté en 2022 pour une interdiction généralisée de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures sur son territoire. C'était là un aboutissement d'un processus législatif qui s'est amorcé en 2011 ailleurs dans le monde. Je crois opportun de faire un rappel des lois et règlements qui ont été adoptés ailleurs dans le monde. C'était parfois un moratoire (temporaire et donc non définitif), c'était parfois une interdiction. Le plus souvent ces moratoires et interdictions touchait la fracturation hydraulique, qui est toujours la méthode obligée d'exploitation des gisements de roche-mères.

En Europe

- 2011. La France a été le premier pays à interdire l'exploitation du gaz de schiste par la technique de la fracturation hydraulique (loi Jacob,  13 juillet 2011) qui a évoqué le principe de précaution pour justifier cette interdiction. Ensuite suite à la nécessité de réduire l'exploitation des combustibles fossiles, la France en 2017 a banni tout nouveau projet d'hydrocarbure, ainsi que la fin d'ici 2040 de tout les projets déjà en cours.

- l'année suivante en 2012 la Bulgarie a interdit la fracturation hydraulique en janvier 2012, suite à une forte opposition publique après l'octroi de permis à la cie Chevron.

- 2012. Le Danemark a imposé un moratoire sur la fracturation hydraulique en 2012, ce moratoire est encore en vigueur. En décembre 2020 le pays a aussi annoncé la fin de l'octroi de tout nouveau permis de forage dans la mer du Nord.

2013. Espagne région de la Cantabrie, interdiction de la fracturation hydraulique.

- 2015. Pays-Bas. Le gouvernement néerlandais a décidé de ne pas délivrer de permis pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste jusqu'à 2020, décision prolongée par la suite.

- 2017. Irlande. En juillet 2017, l'Irlande a adopté une loi interdisant la fracturation hydraulique sur son territoire. 

- L'Allemagne qui a mis en place un moratoire sur la fracturation hydraulique en 2011, a ensuite transformé ce moratoire en interdiction partielle en 2017, avec une exception pour des projets de recherche, limité à 4 forages pour tout le pays.

- Écosse. Le gouvernement écossais a imposé un moratoire sur la fracturation hydraulique en 2015, suivi d'une interdiction de facto en 2019.

- 2015. Le Pays de Galles (Royaume-Uni)Le Pays de Galles a imposé un moratoire sur la fracturation hydraulique.


Aux États-Unis

en 2012. Le Vermont est devenu le premier État américain à interdire la fracturation hydraulique en 2012. Il est reconnu cependant que cette interdiction est relativement théorique vu q'il n'y a pas de ressources connues de gaz de schiste dans cet État.

en 2014. l'État de New York a officiellement interdit la fracturation hydraulique, après plusieurs années de moratoire. Il y a dans l'État de New-York des réserves liées à la formation de shale du Marcellus, intensivement exploitées dans l'État voisin de Pennsylvanie. Le bannissement de 2014 touchait l'emploi de l'eau (fracturation hydraulique). L'industrie s'est tournée vers une technique alternative encore plus controversée: la fracturation au CO2, un gaz à effet de serre notoire. En 2024, l'État de New-York envisage aussi d'interdire la fracturation au CO2.


Au Canada

- 2011. Le Québec impose un moratoire de facto sur des nouveaux forages dans l'Utica, qui sera suivi en 2018 d'une interdiction de la fracturation dans le shale. Cependant en 2016 le gouvernement avait aussi émis des permis de forage et de fracturation pour trois puits dans l'Île d'Anticosti, qui ne seront heureusement jamais forés; en août 2017 un arrêté ministériel met un point final à cette aventure cul-de-sac à Anticosti.  En avril 2022, la loi 21 promulgue l'interdiction totale de l'exploration et de l'exploitation de tous les gisements potentiels d'hydrocarbures sur l'ensemble du territoire du Québec, avec la révocation/rachat des permis encore existants. Cette loi a au final un impact surtout théorique, car aucune des régions du Québec ne recèle véritablement de gisement notable. L'avantage de la loi 21 est de mettre fin au gaspillage de fonds publics dans diverses aventures non fondées de spéculateurs quêteurs de subventions.

- 2014. La Nouvelle-Écosse a interdit la fracturation hydraulique en 2014.

- 2013. Le Nouveau-Brunswick a imposé un moratoire sur la fracturation hydraulique, suite a d'importantes manifestations dont celles de la nation Elsipogtog. En 2023 la province envisage de déposer une loi comme celle du Québec qui interdirait tout projet d'extraction d'hydrocarbures sur son territoire.

La situation législative autour de l'exploitation du gaz de schiste évolue constamment. Plusieurs autres régions et pays ont mis en place des moratoires temporaires ou des interdictions locales en réponse à des préoccupations environnementales et sanitaires. Ces interdictions en en grande majorité, ont été adoptées après qu'une commission scientifique et parlementaire ait remis un rapport défavorable envers l'industrie.

vendredi 23 février 2024

Fuites des puits d'hydrocarbures au Québec

J'ai publié un premier texte sur le sujet des fuites des puits d'hydrocarbures au Québec en septembre 2014. La loi 21 a mis fin en avril 2022 à l'activité et aux permis pour ce type d'industrie, mais comme je l'ai constamment écrit depuis 2010, la question des puits abandonnés va encore très longtemps demeurer préoccupante, car les puits ne disparaissent pas par magie quand on procède à leur fermeture.

Ce qui demeure préoccupant dans le cas des puits d'hydrocarbures, ce sont les défauts liés à la conception des ouvrages dans des contextes géologiques mal évalués, à leur construction prévue pour une extraction temporaire de gaz, à leur entretien à long terme, ainsi qu'à la dégradation inévitable dans le temps. Il en résulte inévitablement des fuites de méthane et d'autres composés encore bien plus nocifs pour l'environnement; on pense ici à la contamination des nappes souterraines, aux émanations directe dans l'atmosphère par les évents des puits et aussi par des émanations qui traversent les sols sur le pourtour et sur l'emprise souterraine des puits. Le gouvernement se doit se suivre de près ces fuites qui sont des menaces directes à la santé et à la sécurité. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des fuites récentes dans 18 des puits des Basses-terres du St-Laurent; il s'agit des puits où il y a eu de la fracturation hydraulique:


Les puits forés durant la décennie où des permis d'exploration pour le gaz de schiste ont été en vigueur ne sont pas les seuls puits forés pour le recherche d'hydrocarbures; il y en a eu d'autres forés en Gaspésie et à Anticosti pour le recherche de gisements pétroliers. Plus de 900 puits plus anciens datent du 19e et du 20e siècle. Le gouvernement a tardivement entrepris un programme d'inventaire, une première étape devant mener à un suivi des puits abandonnés et ultimement à un coûteux travail d'obturation/remédiation des puits problématiques. Répertorier les anciens puits abandonnés s'est avéré bien plus complexe que prévu

Les deux puits mentionnés dans mon premier texte de septembre 2014, le puits A-190- Ste-Françoise foré en 1978, ainsi que le A-216 Soquip Villeroy No-1, ont été les deux puits sur lesquels le gouvernement a tout d'abord porté son attention pour tenter de colmater leurs fuites de gaz. Il a dépensé $12 millions pour des travaux de fermeture. Mais cela ne s'est pas passé comme le prévoyait le ministère de l'Économie, de l'Innovation et de Énergie: les fuites de gaz sont toujours présentes comme l'indiquent des rapports d'inspection en 2020 et 2021. D'autres frais importants vont survenir.
J'ai toujours expliqué depuis 2010 que la "fermeture" des puits ne ferait aucunement disparaitre le problème des fuites. Malgré les millions dépensés pour fermer les deux premiers puits d'une liste de 87 puits problématiques, le ministère de l'Économie, de l'Innovation et de Énergie, a dû octroyer le 15 novembre 2023 un nouveau contrat à FIG Services-Conseils pour "la conception  de programmes de travaux de remédiation de puits inactifs et la surveillance des travaux".  Ce mandat d'étude touche une douzaine de puits dont les puits A-190 et A-216. Les coûts de l'exécution des travaux de remédiation, ainsi que de la réhabilitation des lieux, s'ajouteront à la facture finale; ils ne sont pas inclus dans le contrat du 15 novembre 2023.
Ci-dessous la liste de. 87 puits jugés problématiques par le de l'Économie, de l'Innovation et de Énergie. À noter que cette liste ne comporte aucun des puits forés après 1985, et évidemment aucun des 18 puits qui ont été complétés avec la fracturation hydraulique durant la période 2007 et années suivantes. Ce sont pourtant ces derniers puits dont les fuites ont grandement préoccupé le public. Il y aura très certainement un addendum à la liste ci-dessous avec une grosse facture de frais afférents de remédiation. 
La fermeture des puits qui ont un propriétaire encore actif devraient normalement être réalisés à la charge de ces propriétaires; mais le gouvernement s'est engagé à payer les trois-quarts des coûts de fermeture de 62 puits. La facture, encore inconnue, risque d'être salée. Le coût de 12 millions de dollars pour fermer de façon temporaire car incomplète seulement deux anciens puits ne représente pas nécessairement un bon échantillon. Ces deux puits A-190 et A-216 sont des puits conventionnels. Des puits plus récents plus longs et plus profonds, où il y a eu de la fracturation hydraulique vont être plus complexes et donc plus coûteux pour leur gestion sécuritaire à long terme.


lundi 17 avril 2023

Question de coût

J'ai ajouté une question sur les coûts de gestion des puits aux USA. ChatGPT accepte de donner une estimation assez honnête à cette question:






ChatGPT redonne ce qui existe comme écrits sur les puits abandonnés

Comme c'est le sujet de l'heure, j'ai interrogé l'Intelligence Artificielle de l'heure (CharGPT une version grand public de l'IA). Je sais que ce robot conversationnel a été entrainé avec les millions de pages de textes qui ont été écrits sur un nombre incalculable de sujets. Le robot n'est donc pas un ignorant, même quand on aborde un sujet pointu et très spécialisé.

J'ai voulu vérifier ce qu'il pouvait fournir comme réponse sur la question des fuites des puits d'hydrocarbures. Je dois dire en premier lieu qu'en douze ans dans ce dossier, j'ai à peu près jamais pu obtenir des réponses sensées, sans faux-fuyants, des rares interlocuteurs spécialistes de l'industrie avec lesquels j'ai pu échanger. Il était manifeste à l'époque que ces spécialistes de l'industrie, mes interlocuteurs éventuels, avaient pour consigne de ne pas discuter publiquement de ces questions. J'ai donc été étonné, mais pas complètement surpris, de constater que les questions techniques et les constats d'expert que j'ai fait sur la question de la détérioration des puits abandonnés en fin de production, n'ont jamais été contestés par des experts de l'industrie*. 

ChatGPT n'a pas montré ce type de limitations dans la discussion que j'ai engagé. Il a livré un condensé des propos tenus tant par l'industrie que par les autorités qui réglementent cette industrie. Il répète beaucoup qu'avec des bonnes techniques, de la réglementation et de la surveillance, la question des fuites pourra être gérée. Poussé dans ses retranchements par ma dernière question où j'indique que dans la réalité, ces voeux pieux sont rarement appliqués, ChatGPT l'admet et concède qu'il reste beaucoup à faire. Il y a dans cette dernière partie de l'échange des indices que des textes écrits par des environnementalistes ont également été retenus dans l'apprentissage de ChatGPT.

Je vous laisse constater par vous-même la teneur de cet échange:

En conclusion, l'intelligence artificielle n'a pas de solution miracle pour l'insoluble question des puits abandonnés; elle est capable cependant de tenir une conversation très correcte sur le sujet, en reformulant ce que des interlocuteurs humains optimistes ont déjà écrit sur la question.

Finalement j'ai posé une question sur les coûts de ces puits. Là sa réponse est moins optimiste.

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* À l'exception des deux débats techniques auxquels j'ai participé. Hélas ces débats n'étaient pas sur le même terrain: mes opposants s'étant abstenus de véritable discussions techniques. Ils se sont
limités à vanter les bienfaits d'une industrie créant des emplois, etc.

vendredi 10 mars 2023

GNL Québec devant un tribunal d'arbitrage de la Banque Mondiale

On pourrait légitimement penser que la saga GNL Québec s'est terminée en février 2022 quand l'Agence fédérale d'Évaluation d'Impact a entériné son rapport qui confirmait les conclusions auxquelles le gouvernement du Québec était lui-même arrivé en 2021. Ce n'est hélas pas le cas. Le journaliste Pascal Girard de Radio-Canada nous apprenait le 10 mars 2023 que les promoteurs de GNLQ et de Gazoduq venaient de déposer une plainte au Centre international pour le règlements des différents relatifs aux investissements (CIRDI) de la Banque Mondiale. Le réclamant, Ruby River Capital LLC, invoque les deux accords économiques liant le Canada et les États-Unis : North American Free Trade Agreement (ALÉNA) et l'accord plus récent du 1er juillet 2020 United States-Mexico-Canada Agreement.

Cette histoire commence à ressembler à ce qui s'est passé avec la compagnie Lone Pine Ressources qui avait déposé à l'ALENA une poursuite de 119 millions U$ contre le gouvernement du Canada. Cette fois-ci la réclamation atteint 20 milliards U$. Ces accords commerciaux continuent donc de servir de contre-pouvoir face aux décisions environnementales des gouvernements élus. Même si ces poursuites par leur caractère manifestement outrancier ont peu de chance de rapporter les sommes réclamées, elles exercent néanmoins une forte pression sur les gouvernements pendant les très longues années que durent ces procédures.

mercredi 22 février 2023

La poursuite Lone Pine VS Canada - décision finale rendue

La justice est lente, mais elle est arrivée à donner un résultat satisfaisant dans le cas d'une poursuite consécutive à une loi du Québec entrée en vigueur en juin 2011.

En 2011 Junex détenait quatre permis d'exploration d'hydrocarbures le long du fleuve St-Laurent. Pour cette exploration, Junex a fait des ententes avec l'albertaine Canadian Forest Oil, qui deviendra peu après (septembre 2011) Lone Pine Ressources Inc. 

Les quatre permis détenus par Junex en 2011  (image tirée de Affaires mondiales Canada).


L'Assemblée Nationale du Québec adopte la loi 18 qui entre en vigueur le 13 juin 2011 "Loi limitant les activités pétrolières et gazières". Ce texte de loi constitue un modèle de concision et de précision; il ne comporte que cinq articles. Ils ont pour but de révoquer la portion des permis d'exploration qui se situent sous le fleuve St-Laurent et les îles qu'il comporte.

L'article 4 précise qu'il n'y aura "aucune indemnité de la part de l'État". Ce seul petit article revêt une importance capitale.

Évidemment, l'industrie pétrolière et les détenteurs de permis ont menacé l'État de poursuites. Leur contestation choisit de prendre un moyen indirect pour lutter contre la disposition de révocation de permis sans compensation. Lone Pine Resources Inc est une entreprise dont le siège social est en Alberta et ses activités sont au Canada. En raison d'avantages divers, cette entité (LPRI) est cependant enregistrée au Delaware. LPRI lance en février 2015 une poursuite devant le tribunal d'arbitrage de l'ALENA contre le Canada en espérant avoir un bon angle d'attaque en passant par les dispositions du chapitre 11 de l'ALENA, 

Le 21 novembre 2022, le tribunal d'arbitrage rend finalement sa décision. La poursuite de 118,9M U$ est rejetée. L'État n'a pas de compensations à payer pour l'annulation de permis d'exploration d'hydrocarbures, car la loi qui abroge les permis d'exploration n'est pas arbitraire. Le tribunal reconnait que la loi a été votée pour le respect du bien public et de l'environnement. C'est un précédent remarquable qu'aurait pu suivre le gouvernement du Québec à Anticosti, ainsi que plus récemment lors de sa décision d'offrir des compensations pour l'abrogation des permis. Le gouvernement a offert et donné des dizaines de millions de dollars pour des compensations qui sont injustifiées

Le principal motif invoqué par les requérants pour justifier leurs demandes monétaires faramineuses étaient reliés à la "perte de profits anticipés" pour l'extraction du gaz ou du pétrole. On peut également penser que les poursuites, et même les simples menaces de poursuites de ce type, visaient surtout à empêcher les gouvernements d'introduire des lois limitant l'activité de l'industrie extractive. Tout cela s'est déroulé entre 2011 et 2022 avec une très intense activité de lobby auprès des ministères, tant à Québec qu'à Ottawa. À certains moments ce lobby a réussi à influencer très efficacement les gouvernements. Par contre ces derniers ont eu aussi affaire à une opposition citoyenne de mieux en mieux informée. Les gouvernements ont eu des valses hésitations d'un côté et de l'autre. La longue suite des décisions des ministres guidés par leur cohorte de hauts fonctionnaires* dans le dossier hydrocarbures montre un manque de cohérence flagrant. Il en a résulté un bilan très lourd en gaspillage inutile de fonds publics. Lorsqu'on compare la loi 18 de 2011 et celle plus récente d'avril 2022, on constate ce manque de cohérence dans la politique des indemnités.

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* Des "experts" au MERN et MELCC ont utilisé les portes tournantes, passant du gouvernement au lobby, etc.  Dans les documents annexés à la poursuite de LPRI, il y a vers la fin de la liasse un document daté du 8 novembre 2012. Il contient des détails assez intriguants sur le rôle qu'aurait joué des hauts fonctionnaires (MM Sauvé e t J-Y Laliberté du MERN), du moins des promesses assez favorables faites à Junex et LPRI (voir p. 12 du document intitulé "Notice of intention to submit to Arbitration under chapter eleven of the North Americam Free Trade Agrement").

Le centre Québécois du Droit de l'Environnement (CQDE) avait obtenu le 10 septembre 2017 la permission de déposer un mémoire à titre d'ami de la Cour.

samedi 29 octobre 2022

Les fuites dans les puits d'hydrocarbures inactifs ou abandonnés

La question des fuites de méthane dans les puits d'hydrocarbures inactifs ou abandonnés commence à être prise en considération dans les médias. Si vous ne l'avez pas visionné, je vous signale un documentaire récent (oct. 2022) de diffuseurs francophones, qui s'intitule "Les fantômes du pétrole".

Malgré que le titre réfère au pétrole, cette problématique touche de façon plus large tous les puits d'hydrocarbures, pétrole et gaz confondus. Le documentaire montre quelques exemples intéressants de puits abandonnés ou inactifs, en France, aux USA et en mer du Nord notamment. 

Il traite également du cas Aliso Canyon qui se rapporte à une méga fuite dans un puits qui était opérationnel dans une installation de stockage de gaz adjacente à une zone urbanisée près de Los Angeles. Avec le vieillissement des puits, leur corrosion en cours, il y aura de plus en plus de cas similaires qui vont défrayer l'actualité dans les années qui viennent. 

mercredi 31 août 2022

GNL après les élections ?

Je lis ce matin un texte de Louis Blouin sur le site des nouvelles de Radio-Canada qui traite d'une éventuelle relance du projet d'usine de liquéfaction de GNL Québec au Saguenay. Dès le 4e paragraphe on peut s'inquiéter : le cabinet de Fitzgibbon aurait laissé savoir qu’après les élections provinciales, il y aurait une volonté de la part de Québec de reconsidérer et d’accélérer le projet, si la Coalition avenir Québec est réélue "

Il est entendu que la CAQ ne souhaitait pas traiter ce sujet pendant la campagne électorale. François Legault a rapidement réagi en réitérant que ce projet ne verrait pas le jour au Québec. Mais après, une fois les élections passées, est-il possible qu'un projet comparable prenne vie? Le lobby de GNL Québec se fait discret, mais il demeure actif. Le cabinet du ministre Fitzgibbon a précisé que des projets énergétiques ont été étudiés à l'invitation du gouvernement fédéral lors de la préparation de la visite du chancelier de l'Allemagne.

Nous devons donc demeurer vigilants quant aux faux arguments qui seront véhiculés dans les médias au cours des prochains jours dans ce dossier, notamment parce qu'un des cinq partis se fait ouvertement promoteur du gaz de schiste. L'Europe a besoin de s'affranchir du gaz russe dans le contexte de la guerre en Ukraine, c'est un fait, mais cela ne fait pas disparaitre les impacts environnementaux que nous avons exposés et qui ont alimenté le contenu final du rapport du BAPE publié en mars 2021, ainsi que celui de l'Agence d'évaluation d'impact du Canada en février 2022.

L'Allemagne, comme bien d'autres pays européens, a fermé la porte à l'exploitation de ses propres gisements de gaz de schiste, qui auraient pu être branchés directement à ses réseaux de distribution sans passer par l'étape de liquéfaction. Il n'y a donc aucune logique à importer de l'Ouest canadien du gaz de schiste extrait par la fracturation hydraulique dans des milliers de puits. Il en faudrait 14000 en Alberta et Colombie-Britannique pour alimenter une usine de liquéfaction comme celle qui était proposée au Saguenay. S'il n'est pas envisageable d'extraire ce gaz par fracturation hydraulique en Allemagne même, il l'est encore moins de le faire dans l'Ouest du pays.  Le gaz devrait ensuite transiter à travers tout le Canada, pour être liquéfié dans une usine au Saguenay, ou ailleurs sur la côte Est. Il ne pourrait être transporté outre-Atlantique que préalablement liquéfié. En Allemagne, il serait remis sous sa forme gazeuse pour alimenter ensuite les gazoducs locaux.

L'Allemagne produisait récemment du gaz à l'interne pour environ 15% de ses besoins; le reste (83 Gm3) était importé. L'Agence Internationale de l'Énergie (IEA) indique qu'il y a 144 milliards de m3 de gaz volontairement perdu par torchage et par fuites aux évents chaque année aux puits de pétrole dans le monde (flairing and venting, chiffres de 2021). Cela correspond à une fois et demi la quantité de gaz utilisé en Allemagne annuellement. Le pays cherche évidemment à réduire de façon drastique ses importations de gaz. L'organisme Global Gas Flairing Tracker où l'Allemagne s'implique, tente de faire comprendre aux pays producteurs de pétrole l'intérêt de réduire le gaspillage du gaz naturel et tient à jour la liste des pays où se produisent les plus importantes émissions. Dans bien des cas, ce gaz pourrait être capté et acheminé aux pays qui en auront encore besoin durant les prochaines décennies. Il devient non pertinent de démarrer de nouveaux champs d'extraction ailleurs dans le monde.

jeudi 12 mai 2022

Une reconnaissance d'un engagement social

Le 18 mai prochain, ce sera la soirée de la remise des prix GENIUS. C'est bien moins connu que d'autres galas très présents dans le milieu artistique, mais c'est important pour le milieu des ingénieurs.

Un de ces prix a trait à l'engagement social. C'est un secteur d'activité dans nos sociétés qui mérite d'être valorisé. J'ai été retenu dans la courte liste des trois finalistes pour le prix Honoris Genius - Engagement social. Peu importe à qui le prix sera attribué, je suis très heureux de voir que mon implication sociale dans la diffusion d'information scientifique a ainsi été reconnu par l'Ordre des Ingénieurs (OIQ).

La reconnaissance d'une action sociale par une nomination comme finaliste à un prix Genius, c'est une chose. Les retombées concrètes de l'implication sociale dans le dossier des hydrocarbures, c'est une autre chose; pour ce dernier point, au terme de douze ans d'implication, je constate que le gouvernement du Québec est passé d'actif promoteur de l'exploration des hydrocarbures, à l'interdiction et à l'annulation des permis d'exploration. Je suis fier d'avoir été présent à toutes à les étapes par lesquelles ce dossier a ainsi évolué. Des milliers de citoyens se sont impliqués dans cette évolution et c'est à eux que revient le mérite d'avoir remporté toutes les batailles (arrêt des forages dans l'Utica, arrêt de l'exploration à Anticosti, fin de GNLQ). Ils avaient, à l'occasion, besoin d'information scientifique et technique; mon rôle a été de produire et de diffuser l'information qui relevait de ma spécialité. J'ai également fait beaucoup d'efforts pour que cette information parvienne aux personnes en autorité, parfois directement, parfois par médias interposés.

Cette nomination aux prix Genius comme reconnaissance d'une action bénévole de longue durée a été l'occasion de rédiger un bilan de cet engagement scientifique et social dans lequel je me suis impliqué de 2010 à 2022.

Wn fin d'année 2010, je me suis engagé dans une activité de recherche et de diffusion de l'information scientifique objective dans le dossiers gaz de schiste. J'ai consacré des milliers d'heures à analyser les paramètres géotechniques de l'exploration et de l'exploitation des gisements d'hydrocarbures non conventionnels. Très rapidement en 2012, s'est ajouté le dossier du pétrole non conventionnel dans le shale Macasty à Anticosti. Finalement à partir de 2018 c'est le projet GNL Québec qui a mobilisé beaucoup d'énergie. Cette intense activité de recherche et de diffusion de l'information a été dirigée en tout premier lieu au service des regroupements de citoyens; ces derniers avaient un réel besoin d'information scientifique objective, ce que j'ai constaté en étant sollicité pour livrer de très nombreuses conférences. Ensuite, j'ai poursuivi cette action auprès des instances municipales et gouvernementales. J'ai rédigé des mémoires que j'ai présenté aux commissions du BAPE, à l'Évaluation Environnementale Stratégique (ÉES), à la Commission sur les enjeux énergétiques, et finalement à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST, France). 

Toute cette recherche m'a bâti une réputation d'expert indépendant pouvant fournir une information objective, ici et à l'étranger. J'ai publié cette information technique sous forme de textes, de vidéos et de mémoires adressés aux diverses instances gouvernementales. J'ai été de plus en plus sollicité pour donner des conférences partout au Québec et à l'étranger, certaines en mode téléconférence (France) et parfois même avec une traduction simultanée (cas de la Pologne). J'ai cru utile de créer des vidéos de vulgarisation pour exposer des détails techniques plus faciles à visualiser en animations 3D. Mon site web, où j'ai rassemblé l'ensemble de mes documents, a rapidement dépassé toutes les attentes: plus de 353,000 visites à ce jour. Il suscite encore de l'intérêt significatif (>500 visites/mois) dans au moins vingt pays distincts.


Conférences données et entrevues pour médias écrits, radio et TV

Une entrevue détaillée donnée au journaliste Charles Côté va démarrer une longue suite d’interventions avec tous les types de médias. Charles Côté rédige avec cette entrevue un article sur cinq colonnes p.8  dans La Presse du mardi 8 février 2011 : « Un éminent géologue sonne l’alarme » (N.B. J'avais demandé que l'on biffe du titre le mot éminent...).

   8 fév . 2011, Entrevue avec Anne-Marie Dusseault, Radio-Canada 11h30 et une autre entrevue de Michel Désautels  à 17h45, à Radio-Canada également.

   8 février 2011: Entrevue radiophonique avec Paul Houde au 98.5FM

15 fév.2011 9AM : Entrevue radiophonique avec Paul Arcand au 98,5 FM

16 février avec Anne-Marie Dussault à RDI - émission Le 24/60 suite à l’article de Louis-Gilles Francoeur dans le journal Le Devoir du 16 février 2011 à qui j'ai donné une entrevue la veille; son texte me cite abondamment et j'ai accepté l'entrevue pour Mme Dussault sur le même sujet.

26 février 2011 Un bon texte de Michel David dans Le Devoir qui commente comment Lucien Bouchard m'attribue des propos à tort pour tenter de me discréditer.

27 février 2011- Un texte paraît dans le Journal Métro qui résume mes préoccupations essentielles sur la gestion et coûts faramineux à long terme.

28 février 2011, Entrevue radiophonique avec Paul Arcand sur les rejets salins et radio-actifs reliés aux opérations de fracturation hydraulique.

   2 mars 2011, le journal Le Devoir, publie ma lettre ouverte en réplique aux propos de M. Lucien Bouchard:
Entrevue pour le téléjournal de Radio-Canada Sherbrooke, qui a fait une série sur les énergies. Le reportage du 2 mars 2011 était sur les gaz de schiste:  voir à la minute 1:15   et aussi à la minute  6:05 Radio-Canada Sherbrooke

   5 mars 2011 Le journal The Gazette, samedi et également dans le journal de Regina Leader-Post:  texte de Kevin Dougherty.

   5 mars 2011, journal la Voix de l'Est relate la conférence sur le gaz de schiste donné à la municipalité de Shefford et la résolution adoptée en conseil municipal demandant à Québec de sursoir au développement du gaz de schiste.

   8 mars 2011 En entrevue avec Paul Houde 98,5FM : Commentaire en direct de la divulgation publique du rapport du BAPE:    

10 mars 2011, conférence donnée à l’Union des Producteurs Agricoles organisée par Marc Beaulé.

11 mars 2011,  Radio-Canada, 12h30 entrevue avec Simon Durivage, puis à RDI à 13h30  avec Michel Rochon et à 14h30 

11 mars 2011,  Radio-Canada, entrevue avec Patrice Roy au téléjournal 18h

12 mars 2011, entrevue avec Christine Fournier à 14h;  entrevue avec Brigitte Bougie à 16h30.

17 mars 2011, entrevue téléphonique avec Louis-Gilles Francoeur journaliste Le Devoir.

28 mars 2011, TVA - Nouvelle - Olivier Bourque enregistrement entrevue sur les fuites au puits Cambrian à La Présentation.

29 mars 2011, Entrevue Radio-Canada Sherbrooke, émission radio  avec René Cauchaux.

30 mars 2011, entrevue en anglais CBC-  Glenn Wanamaker CBC Radio – Québec.

30 mars 2011, conférence à St-Jean-Batiste-de-Rouville.  Depuis mars 2011, je suis sollicité également pour donner des conférences devant les maires et les citoyens en Montérégie.  Lors de la conférence du 30 mars 2011,  avec notre accord, nos présentations ont été filmées et mis en ligne (il y a plusieurs extraits de cette soirée de deux heures). La qualité sonore n'est pas trop bonne, mais on y voit des extraits du vidéo que j'ai préparé pour cette conférence.

31 mars 2011, conférence devant les étudiants de Polytechnique à la demande de Marc-André Legault

   6 avril 2011, conférence au collège Edouard-Montpetit.

13 avril 2011, entrevue donnée à Richard Olivier de TVA  pour deux sujets : Gentilly et gaz de schiste.

13 avril 2011,  Journal Le Monde, entrevue donnée à Anne Pélouas pour un article sur le puits de La Présentation (texte complet de l'article en tiré-à-part)

19 avril 2011, conférence à Polytechnique de 9h15 à 11h 15, à la demande de la directrice du département des génie civil, géologique et des mines.

28 mai 2011, mini-présentation au site du puits de gaz de schiste La Présentation.

11 juin 2011, conférence à la salle municipale de Fortierville devant le groupe local de citoyens préoccupés par le sujet.

30 juin 2011, groupe français mobilisé contre la fracturation hydraulique; téléconférence pour l’ADSENE de 9h30 à 12h30.

   6 juillet 2011, conférence au Centre Communautaire de Verchères organisée par Luc Marcouiller de l’IREQ.

23 août 2011, Entrevue Anne-Marie Dussault émission 24/60

10 septembre 2011, conférence à Mont-St-Hilaire.

14 septembre 2011, conférence au CEGEP Marie-Victorin, sur l’opposition au gaz de schiste; aussi Françoise David invitée à présenter sur le même sujet.

18 septembre 2011, court extrait de mon entrevue dans l’émission Découverte sur les fuites dans les puits de gaz de schiste.

21 octobre 2011, (15h à 17h) téléconférence à l’ADSENE, France à la demande de son directeur Dexter Raynaud.

24 octobre 2011, à 14h conférence de presse conjointe sur le site du puits Canbriam au rang Salvail.

11 novembre 2011, entrevue donnée au journaliste Frédéric Laflamme de Radio-Canada Trois-Rivières.

15 novembre 2011, lancement du livre de Philippe-Vincent Foisy et Julien McEvoy : "Le Scandale du Gaz De Schiste" auquel j'ai participé.

17 novembre 2011, téléconférence de 90 minutes pour Amqui à la demande de Stéphane Poirier.

18 novembre 2011, entrevue donnée à Philippe-Rodrigue Comeau de la radio Rouge FM Amqui.

23 novembre 2011, entrevue pour Denis Miron de Radio-Ville-Marie.

23 novembre 2011, téléconférence avec traduction simultanée français-polonais, Kartuzy, Pologne.

23 novembre 2011, conférence à l’UQAM  à l’institut des Sciences de l’environnement, « Les très graves lacunes géotechniques de l'industrie du gaz de schiste ».

   3 décembre 2011, conférence à l'Université Laval, amphithéâtre du pavillon Desjardins, colloque du Carrefour TerraTerre.

   8 décembre 2011, conférence au département des Sciences de la terre et de l’atmosphère, UQAM.

   9 décembre 2011,  conférence à St-Marc-sur-Richelieu (18h à 22h) suivi d'une très longue période de questions.

19 décembre 2011, échanges avec le député Étienne-Alexis Boucher et son adjoint Yannick Côté sur la question du gaz de schiste

24 décembre 2011, entrevue avec le journaliste Charles Côté de La Presse pour son article sur les analyses de K. Muehlenbachs dans l'eau des puits.

   4 janvier 2012, entrevue dans les studios de Radio Ville-Marie avec Normand Mousseau pour son émission radiophonique

   9 janvier 2012, entrevue Radio Estrie Express avec journaliste René Cauchot.

18 janvier 2012, Conférence à St-Marc-sur-Richelieu

22 janvier 2012, conférence à Drummondville au Centre Communautaire Pierre Lemaire.

23 janvier 2012, conférence à Calixa-Lavallée.

24 janvier 2012, conférence de presse avec les médias polonais; traduction simultanée en polonais organisée par Gérard Lemoine, Kartuzi (PL).

   4 février 2012, émission radio La grande Équation  -  Géologie du gaz de schiste - première partie.

   7 février 2012, conférence au Colloque du Conseil Régional d’Ile de France, Paris.

11 février 2012, émission radio La grande Équation  -  Géologie du gaz de schiste – deuxième partie.

15 février 2012, conférence au caucus du Parti Québécois – Assemblée Nationale, salle Louis-Joseph Papineau, organisée par Patrick Ney.

17 février 2012, entrevue radio avec Francis Plourde de Radio-Canada Vancouver, ainsi qu’au téléjournal de 18h de Radio-Canada Vancouver

   9 mars 2012, entrevue Radio-Canada Québec.

15 avril 2012, conférence à Victoriaville.

19 avril 2012, entrevue Radio-Ville-Marie Séismes et gaz de schiste  avec le journaliste Denis Miron.

23 avril 2012, conférence à St-Antoine-sur-Richelieu

28 avril 2012, entrevue avec François Guevremont, journal L’Oeil Régional.

   9 mai 2012, Entrevue radio de Radio-Canada Gaspé Iles-de-la-Madeleine avec Maude Rivard.

   9 mai 2012, téléconférence avec le regroupement citoyen de Gaspé, retransmis simultanément à Carleton.

17 mai 2012, conférence à Longueuil, à la demande de Claude Bernier.

  4 juin 2012, présentation sur la question du gaz de schiste à Kinsey Falls au siège social de Cascades Inc. avec P. Batelier, L.Sauvé et S. Fortier.

5 juin 2012, conférence à l’Université de Sherbrooke, demandée par les étudiants de la faculté de génie.

11 juin 2012, conférence pour un regroupement de députés et de candidats de la CAQ, 255 rue St-Jacques, Montréal

12 juin 2012, conférence et débat scientifique à avec M. Binnion et M. Lévesque à Sherbrooke.

18 juin 2012, exposé aux membres du comité de l’Évaluation Environnementale Stratégique Gaz de Schiste, Montréal.

27 juin 2012, conférence par Skype avec Gérard Lemoine, Kartuzi en Pologne.

29 juin 2012, téléconférence Dexter Renaud président de l’Association Défense Santé, Eau, Nature et Environnement (ADSENE), France,

20 juillet 2012, entrevue Radio-Canada Côte Nord avec Sébastien Fortin Poulain sur la fracturation hydraulique à Anticosti.

   8 août 2012, entrevue avec Dominic Landry pour le TJ22h de Radio-Canada.

13 août 2012, conférence pour le conseil municipal de Victoriaville, organisée par Serge Cyr directeur du Service environnement.

14 août 2012, entrevue Radio-Canada Côte-Nord Gaspésie, avec Maude Rivard, émission "Au Coeur du Monde".

23 août 2012, entrevue avec la recherchiste de Céline Galipeau pour le téléjournal de 22h, Radio-Canada, au sujet d'Anticosti .

26 septembre 2012, conférence gaz de schiste à la Bibliothèque centrale, UQAM.

10 octobre 2012, entrevue radio, Estelle Côté-Sroka de Radio-Canada Côte-Nord sur le sujet du pétrole d’Anticosti.

10 octobre 2012, entrevue TV en duplex, M. Toulgoat de Radio-Canada Gaspé sur Anticosti.

11 octobre 2012, entrevue au téléjournal Est du Québec.

12 octobre 2012, téléconférence à l'ADSENE, France, à la demande de Dexter Raynaud, son directeur.

17 octobre 2012, conférence pour les citoyens de la ville de Shefford, à la demande du maire J-M Desrochers.

19 octobre 2012, conférence gaz de schiste à Polytechnique, à la demande de J-F Desgroseillers.

   6 novembre 2012, conférence donnée à Port-Menier, Anticosti.

12 novembre 2012, conférence à Victoriaville, auditorium du Cégep de Victoriaville.

20 décembre 2012, téléconférence pour la Direction régionale de la santé publique Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine : « Les très problématiques lacunes géotechniques de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mères ».

14 janvier 2013, entrevue avec Richard O Leary journaliste à Radio-Canada Gaspé.

17 janvier 2013, entrevue Sylvie Aubut Radio-Canada Matane – émission radio « Au Coeur du Monde ».

30 janvier 2013, conférence pétrole et gaz de schiste, salle des Boiseries, UQAM.

   4 mars 2013, entrevue Paul Arcand sur le sujet de l’apparition de dolines en Floride.

18 mars 2012, rencontre et exposé au sous-ministre adj . Charles Larochelle + N. Boulianne + Michel Ouellet, géol. au MDDEFP , Québec,  à propos des risques liées à la fracturation hydraulique.

20 mars 2013, entrevue Radio-Canada Côte-Nord, William Phénix sur Anticosti.

26 mars 2013, entrevue avec William Phénix de Radio-Canada Côte Nord.

16 mai 2013, entrevue Radio-Canada Gaspé sur l’hydrogéologie VS puits pétroliers à Gaspé.

24 mai 2013, entrevue radio CIBL, journaliste Jean-Luc Bouchard.

   4 juin 2013, 7h,  entrevue Radio-Canada Bas-St-Laurent  émission radio du matin « Info Réveil ».
            7h40, entrevue Paul Arcand à la radio 98,5 FM
              11h20 entrevue Michel Labrèque, émission radio "Pas de midi sans Info
              12h20 entrevue avec Christine Fournier à RDI
               14h30 en studio à RDI
               16h50 entrevue avec William Phénix Radio-Canada Côte Nord
               17h -19h conférence sur Anticosti, 650, côte d'Abraham, Québec
               19h50, 2e entrevue William Phénix Radio-Canada Côte-Nord.

   5 juin 2013, à  7h05,   entrevue CBC-Québec - M. Wannamaker.
                          7h40, émission de radio matinale « Bonjour la Côte » Radio-Canada, Sébastien Poulin Fortin.

   6 juin 2013, entrevue téléphonique long de Gilles Gagné - journaliste en Gaspésie pour le journal le Soleil, The Gaspé SPEC (hebdomadaire anglophone) et le mensuel Graffici.

15 juin 2013, conférence aux les élus des MRC, à St-Bonaventure (Drummondville) « Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection ».

12 juillet 2013, entrevue filmée pour le documentaire « Anticosti : la chasse au pétrole extrême » de Dominic Champagne.

20 août 2013, entrevue Michel-Félix Tremblay de Radio-Canada Les Isles.

22 août 2013, entrevue CBC « Québec AM »  sur les puits d’hydrocarbures abandonnés Iles-de-la-Madeleine.

   5 septembre 2013, entrevue, journaliste Maude Rivard de Radio de Radio-Canada.

18 septembre 2013, présentation orale de mon mémoire à la Commission Enjeux Énergétiques, Montréal.

23 septembre 2013, entrevue en duplex pour Radio-Canada -TV Sept-Isles,  journaliste Hubert Rioux.

24 septembre 2013, Radio-Canada -TV Sept-Isles « Bonjour la Côte »  avec Philippe Gauthier et Sébastien Poulin Fortin.

24 octobre 2013, à Paris, présentation d’un exposé de 90 minutes au comité l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST); ce comité de l’Assemblée Nationale de France, étudiait alors la question du gaz de schiste. Le rapport de l'OPECST  (p.80) retenu en quelques paragraphes mes commentaires.

25 octobre 2013, St-Cyr-sur-Morin, France, débat scientifique avec Charles Lamiraux, organisé par l’ADSENE et son directeur Dexter Raynaud.

13 novembre 2013, deuxième entrevue filmée pour Dominic Champagne aux studios à Montréal.

14 novembre 2013, conférence au Congrès Association des biologistes du Québec, hôtel Delta, Trois-Rivières.

30 novembre 2013, conférence « Le pétrole d’Anticosti- mais où s’en va le Québec » au Colloque de Nature Québec à la demande de Christian Simard, Québec.

   4 décembre 2013, entrevue avec Michel Doucet, émission radio « Le Réveil » Radio-Canada Moncton.

10 janvier 2014, entrevue radiophonique Pur FM, Sept-Isles ,  Jean-Philippe Langlais et Tommy Auger sur le sujet de ma réplique au manifeste pro-pétrole de Bernard Landry

10 janvier 2014, entrevue à Radio-Canada Côte-Nord, avec Michael Bergeron. - émission « Petit pas et grandes pointures ».

16 janvier 2014, entrevue Radio-Canada Matane - Maude Rivard - au sujet de ma lettre d’opinion dans Le Devoir .

13 février 2014, entrevue pour journal-The Canadian Press, journaliste Andy Blatchford.
à 11h entrevue Anne-Caroline Desplanques TVA-Argent, aussi ce même jour une entrevue avec Lisa Marie Bélanger de Radio-Canada Gaspé-les-Isles, une entrevue TV en studio à RDI, une entrevue avec le journaliste Paul Jourmet du journal La Presse et une entrevue en anglais à CBC.

14 février 2014, entrevue TVA, journaliste Schuan Pham.

17 février 2014, 7h45,  entrevue sur Anticosti avec Paul Arcand 98,5 FM, sur la décision du gouvernement Marois d’investir 115$ millions pour explorer Anticosti.

20 février 2014, entrevue CKRL - Eugénie Emond.

21 février 2014, 10h à 11h30, exposé détaillé à la ministre du MERN accompagné de son sous-ministre et un attaché politique pour le dossier pétrole non conventionnel à Anticosti. Rencontre aux bureaux du MERN que j’avais moi-même sollicité.

24 février 2104, entrevue Hélène Fauteux journaliste de CFIM, radio aux Îles-de-la-Madeleine.

26 février 2014, Entrevue Radio-Canada Sept-Isles , émission radio « Petit pas grande pointure », Bénédicte Filippi.

27 février 2014, entrevue téléphonique pour Radio Canal M, Montréal.

27 mars 2014, conférence au Collectif Scientifique sur la question du gaz de schiste : Regards sur les résultats de deux initiatives de consultation. L’ÉES sur le gaz de schiste et les audiences de la Commission sur les enjeux énergétiques.

19 avril 2014, entrevue pour « les années lumières » radio de Radio Canada; L'extraction du pétrole peut-elle compromettre l'approvisionnement en eau potable souterraine?

27 mai 2014, conférence au Colloque de l’Association des Ingénieurs-Conseils du Québec «Les risques et enjeux de l'exploitation du pétrole sur Anticosti ».

  3 Juin 2014, présentation orale de mon mémoire au BAPE, à Saint-Hyacinthe.

28 juin 2014, entrevue publiée par Alexandre Shields dans Le Devoir  « Le pari risqué du pétrole hypothétique »,

 

22 juillet 2014, entrevue donnée à Sébastien Chailleux pour l’élaboration de son livre « L’état sous pression : Enquête sur l’interdiction française du gaz de schiste ».

   7 août 2014, entrevue filmée pour Denis McCready et Ian Jaquier réalisateurs du film « L’or du Golfe ».  Le film sortira le 23 février 2015.

29 septembre 2014, conférence au Collectif Scientifique sur la question du gaz de schiste : Implications concrètes du RPEP (Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection) pour Anticosti.

18 octobre 2014, conférence à Trois-Rivières

21 octobre 2014, conférence pour la Société  d’horticulture et d’écologie, à Piedmont.

   5 novembre 2014, conférence sur le gaz de schiste à la demande du collège Grasset.

   4 février 2015, conférence au Collectif scientifique sur le gaz de schiste sur les suites à donner au BAPE.

14 avril 2015, entrevue avec Gérald Fillion à Radio-Canada-Économie.

21 mai 2015, 7h 18,  entrevue à RDI Le Matin
                  13h15 entrevue avec Martine Biron pour la radio de Radio-Canada
                  13h30  entrevue à RDI-Nouvelles, journaliste Michel Viens
                  18h30 entrevue à RDI-Économie, journaliste Gérald Fillion.

    3 juin 1015, conférence au Collectif scientifique sur le gaz de schiste, salle des boiseries à l’UQAM: Le point sur Anticosti et enjeux des EES en cours.

7 août 2015, Entrevue Samuel Rancourt - émission de radio de Radio-Canada Vancouver « Phare-Ouest » Marie Villeneuve.

12 septembre 2015, conférence à la rencontre des maires et élus des MRC, Drummondville.

16 novembre 2015, ma présentation aux audiences de consultation de l’Évaluation Environnementale Stratégique (ÉES) Anticosti.

25 novembre 2015, entrevue Radio-Canada Sept-Isles.

   1 décembre 2015, exposé sur le RPEP (règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection) aux bureaux du MDDELCC, édifice Marie-Guyart, Québec.

   3 décembre 2015, entrevue radiophonique avec Audrey Girard,   CILE 95,1FM, Havre Saint-Pierre.

16 décembre 2015, Radio-Canada Vancouver entrevue Francis Plourde sur la séismicité en lien avec la fracturation hydraulique.

   5 février 2016, conférence de presse sur le règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP).

12 février 2016, CBC Radio-Canada Québec, journaliste Glen Wanamaker.

10 juin 2016, conférence au colloque gaz de schiste à Montpelier, France. Entrevues avec les médias locaux de Montpelier, journaux et télévision, sur le sujet des impacts de la fracturation hydraulique dans les projets en France.

15 juillet 2016, Radio Canada International, entrevue sur forages à Anticosti, avec Maryse Jobin.

    4 août 2016,  Exposé sur le RPEP et la fracturation hydraulique avec les hauts fonctionnaires du MERN (Luce Asselin, P Thomlinson, etc.)

26 août 2016, conférence de presse des maires en faveur de la dérogation au RPEP, centre St-Pierre, Montréal.

12 septembre 2016, Je pilote une tournée sur le terrain en Montérégie pour la délégation française venue pour la visite de puits au Québec; exposés sur les puits et réponses aux diverses questions reliées.

17 septembre 2016, conférence « La loi et les règlements proposés pour les gisements d’hydrocarbures au Québec et USA »; deuxième rencontre Drummondville des élus municipaux préoccupés par le dossier hydrocarbures.

19 novembre 2016, conférence à la Rencontre des Savoirs, auditorium de la Grande Bibliothèque à Monréal, organisée par l’ambassade du Vénézuéla et ses consulats de Montréal, Toronto et Vancouver.

23 avril 2017, conférence donnée à l’invitation du Comité Vigilence Hydrocarbures de la MRC de, Laurier-Station : «La loi et les règlements proposés pour les gisements d’hydrocarbures au Québec et USA ».

21 juillet 2017, entrevue avec Richard Daigle de Radio-Canada sur les fuites des puits à Haldimand en Gaspésie.

28 juillet 2017, 12h30 entrevue sur le pétrole d’Anticosti à RDI  "La Période de Questions" avec Laurent Therien
                        18h entrevue pour l’émission « L’Heure du Monde » à la radio de Radio-Canada.

   2 août 2017, entrevue CBC-Radio pour l’émission du matin "Day Break"  sur Anticosti.

31 janvier 2018, entrevue par Andrée Martin sur la fracturation , MAtv_région de Québec.

24 mars 2018, troisième rencontre des maires à Drummondville sur le dossier RPEP.

13 avril 2018, rencontre des experts et les maires avec la ministre MDDELCC. Montréal.

18 juin 2018, téléconférence avec le groupe Langelier dans le dossier RPEP.

7 et 8 mars 2019, rencontre, conférence et échanges sur deux jours à Ste-Luce-sur-mer des élus du Bas-St-Laurent sur la question des hydrocarbures, à l’invitation de la mairesse de Ste-Luce.

17 mai 2019, entrevue gaz de schiste avec Angela.V. Carter, PhD. Assistant Professor Department of Political Science,  University of Waterloo, Waterloo, Ont.

12 avril 2020, rencontre zoom avec le comité des maires, pour le dossier RPEP (protection des eaux souterraines).

26 octobre 2020, 7h20 : entrevue avec Patrick Masbourian sur mon mémoire relatif au projet GNL Saguenay;
                            13h à 14h présentation par téléconférence de mon mémoire au BAPE.

27 octobre 2020, entrevue radiophonique avec Alison Brunelle pour CBC-Québec sur ma présentation au BAPE au sujet de GNL Québec.

23 février 2021, conférence pour le Comité d’aménagement de la MRC de l’Érable, « L’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dans les Basses-Terres du St-Laurent – les impacts potentiels sur la ressource en eau ».

22 mars 2021, conférence au colloque Americana «  Protection de l’eau souterraine - la règlementation actuelle (RPEP) est-elle adéquate face aux risques liés aux forages avec fracturation? »

25 mars 2021, entrevue sur QUB radio avec Pierre Nantel « Le BAPE soulève de sérieux doute sur le bilan climatique global de GNL ».     Aussi entrevue à TVA avec Simon Philibert sur le même sujet.

   2 septembre 2021, entrevues à Radio-Canada, journaliste Mathieu Prost et aussi à La Presse, journaliste Maxime Bergeron à propos des conditions géologiques de la construction souterraine du REM de l’Est au centre-ville.

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Le bilan en résumé de ces douze années de recherche sur les paramètres de la fracturation hydraulique et de diffusion des résultats de cette recherche:

57 conférences données pro bono, dont huit ont été données en téléconférence (Gaspésie, France et Pologne).

Deux débats d’experts scientifiques, un au Québec et de deuxième en France.

Six rencontres gouvernementales avec des hauts fonctionnaires, des députés et des ministres, (Québec et France);  plus d’une douzaine de rencontres à la demande de maires et des préfets de MRC.

Cinq mémoires rédigés, déposés et présentés en personne ou par téléconférence aux commissions ÉES, BAPE,  Commission sur les enjeux énergétiques, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (France).

Plus d’une centaine d’entrevues diffusées dans les médias radio, TV et journaux.

Sur mon site web, 138 textes sous forme de 'billets du mois', cinq mémoires déposés, vingt-cinq présentations vidéos; plus de 354,000 visites.

Tout cela représente en douze ans plus de 12000 heures de recherche scientifique pro bono, des très nombreux déplacements en région, à mes frais le pus souvent, pour répondre aux demandes de conférence. Je me suis investi beaucoup; ce fut le plus grand projet de recherche de ma carrière scientifique. J'en suis heureux, car j'ai fait ma part pour réduire la présence des gaz à effet de serre, ceux qui auraient été créés par trois grands projets d'hydrocarbures (Basses-Terres du St-Laurent, Anticosti, et GNL à Saguenay), lesquels ont tous été bloqués grâce à nos efforts réunis.