Il y a bientôt un an
que j'ai commencé ce blog. Je profite donc du billet de ce mois-ci pour faire
un bilan. Je suis agréablement surpris du taux de fréquentation. Au moment où
j'écris ce texte le décompte atteint 24000. Je traite en général des questions
d'hydrocarbures, gaz et pétrole de schiste, dans des documents qui sont mis en
ligne et que vous pouvez lire directement. Mes documents sont écrits en
français pour la plupart; je les destine aux personnes intéressées par les
problèmes des gaz de schiste dans les pays de la francophonie.
En décembre dernier,
mon billet traitait plus spécifiquement des questions reliées aux trois pays du
Maghreb: Algérie, Libye et Tunisie. Les questions reliées à la fracturation
hydraulique et à ses conséquences à long terme revêtent un caractère universel.
Je suis heureux de voir que des lecteurs ailleurs qu'au Canada ont trouvé mes
documents intéressants. J'ai pu constater que ce premier document écrit
spécifiquement pour des questions reliées au gaz de schiste dans le contexte du Sahara septentrional a trouvé un large écho; c'est en effet sur mes
pages le texte qui a reçu le plus de consultations.
En juillet 2015, j'ai placé à titre expérimental en haut à
droite de ma page un gadget qui permet une traduction informatisée. Cette
application permet la traduction du français vers une foule d'autres langues. Mais
c'est bien sûr vers l'anglais qu'il y a eu le plus de fréquentation. Comme le
montre la figure ci-dessous il y a énormément de consultations de ma page le mois dernier maintenant qu'il est possible de la traduire vers l'anglais. Les États-Unis sont devenus le principal pays
d'où proviennent les consultations de mes pages.
La traduction par
ordinateur de textes techniques est certainement une chose fort complexe. Je ne
me fais pas d'illusions quant à la qualité du document qui apparaît alors dans
une autre langue que celle du texte traduit. Pour l'instant le but que vise
cette possibilité de traduction est essentiellement d'attirer l'attention des
personnes qui cherchent sur le Web des documents écrits par un
expert totalement indépendant de l'industrie et également indépendant des
groupes de pression. J'expose des données techniques le plus simplement
possible, en tentant de vulgariser des notions souvent fort complexes.
C'est ouverture vers le
public de langue anglaise n'est pas une première, car j'ai déjà créé en 2012 un site où les principaux documents que j'ai écrit sont disponibles dans une
version anglaise.
Je souhaite néanmoins
connaître l'opinion des lecteurs anglophones qui actuellement consultent mes
pages. N'hésitez pas d'ajouter des commentaires pour m'informer des difficultés
de compréhension que cette traduction automatisée peut présenter à la lecture.
Je tenterai éventuellement avec l'aide de collaborateurs de fournir des
traductions plus rigoureuses de mes documents si la demande pour des versions
anglaises se manifeste. En attendant je suis très heureux de voir que les lecteurs
affluent et qu'on pourra prendre connaissance en plus grand nombre des divers
documents que j'ai mis sur ces pages.
Malgré les lacunes
d'une traduction faite par ordinateur, je serais assez content de voir par
exemple que 80 % du texte est reflété assez fidèlement dans la traduction. Il y
a sans doute une portion de 20 % du document traduit qui pourra paraitre assez
peu claire, étant donné les lacunes de ce type de traduction. Si les trois
quarts de mon texte devient lisible, c'est néanmoins beaucoup mieux que rien du
tout.
Quand j'ai commencé à
écrire ces documents techniques en français, il n'y avait à peu près rien, aucune ressource objective disponible pour expliquer des notions géologiques
et géotechniques relatives à la fracturation hydraulique et à l'extraction du
gaz de schiste. J'ai donc écrit mes documents spécifiquement pour combler un besoin de documentation objective dans ces questions qui sont débattues fortement
au Québec depuis 2010.
Cependant les problèmes
techniques géologiques liés à la fracturation hydraulique et à l'extraction des
hydrocarbures des gisements non conventionnels sont très souvent des questions
qui ont un caractère universel. Il y a des spécificités locales dans le shale
de l'Utica du Québec et dans le shale Macasty à Anticosti; elles sont
abondamment traitées dans mes pages. Mais il y a beaucoup d'éléments qui
s'appliquent également aux autres gisements dont on envisage l'exploitation
ailleurs dans le monde.
Il semble donc qu'il il
y a un intérêt généralisé pour les questions que j'ai traitées au cours des
mois précédents. Je continuerai à rédiger chaque mois un nouveau texte pour
traiter de façon scientifique et de façon objective les problèmes posés par
l'exploitation des pétrole et gaz de schiste.
Il y avait un besoin
dans le monde francophone de diffuser ce type d'information, comme le montre le
taux élevé de fréquentation de mes pages. En à peine 12 mois elle atteint la valeur de
24000, ça signifie 2000 par mois. Cette valeur est en hausse depuis qu'une application
permet de faire la traduction de mes pages. Il y a maintenant un intérêt certain
deux fois plus important du côté des États-Unis.
Pour rédiger des textes
techniques suffisamment clairs et objectifs, j'ai besoin évidemment de données
techniques provenant de sources fiables. Au Québec, le gouvernement a créé
diverses commissions pour collecter les
données, enquêter, les publier. J'ai analysé soigneusement ces contenus. Pour pouvoir
traiter avec la même rigueur des cas dans les pays autres que le Québec, il me
faut évidemment ce même type de données. J'ai fait ce travail pour le Sahara
septentrional. Je pourrais le faire éventuellement pour d'autres gisements en
Amérique du Nord, ou ailleurs dans le monde, en autant que je puisse trouver, ou
qu'on puisse me fournir, des éléments d'analyse. Ces éléments d'analyse sont
par exemple les mesures de l'extension de la fracturation par le monitoring
microsismique.
Ce type
de données est rarement publié, les compagnies gardant jalousement ces
informations pour elles-mêmes. Si des lecteurs de ces pages m'envoient des
données relatives à un gisement particulier, je pourrais éventuellement les
analyser de façon objective et en faire le sujet d'un prochain document.
Six mois après avoir publié le texte ci-dessus, je constate que le taux de fréquentation est passé de 2000 à 3000 par mois. L'auditoire est maintenant très diversifié: Australie, Taiwan, Russie, Pologne, Inde, Brésil etc. s'ajoutent maintenant à Canada, France, Algérie, dans la liste des lieux où le nombre de consultations dépassent 500. Le dernier décompte des consultations s'approche de 44000.
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